Chapitre 1
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Ses yeux s’ouvrent…lentement…doucement…Sa respiration est souple…ample…délicate…La lumière est présente…Il tourne sa tête…Ses fenêtres sont noires…Il se lève doucement…Il observe la pièce où il est…Une chambre…délabrée…sale…remplie de sang…remplie de rouille…Il se lève…Il était sur un lit…Il reconnaît le sien…Debout…Il s’avance vers un tableau au mur…Sa bien aimé y est représentée…Il cligne des yeux…Le verre se brise…Et éclate à son visage…Il se protège…La photo est recouverte de sang…Il est déboussolé…Sa respiration commence à être difficile…Un bruit sonne…Il se retourne…C’est le téléphone…Il décroche…Des parasites gênent le son…Il entend une voix…d’autres bruits…Un hurlement se fait entendre…suivit d’un rire sanguinolent…La ligne se coupe…Tenant le combiné dans sa main…Il lève le plateau du téléphone…Le fil téléphonique est coupé…Sa vue se trouble…Il s’avance vers son bureau…Il découvre ses cahiers…déchirés…tachés de sang…brûlés…Des Symboles inconnus à lui…Sont inscrit sur les cahiers…Il ne comprend pas…Il voit la sortie de la chambre…Il emprunte la porte…Dans le couloir…Les murs sont couleur de chair…Des inscriptions s’en suivent…Mot…par…Mot…« TU…L’AS…FAIS… »…Il se déplace difficilement…Il titube…Arrivé dans son salon…Tout ressemble à sa chambre…Dans l’aspect…Sa télévision est allumée…Elle est remplit de parasites…Dans ses oreilles…Le son d’un cœur qui bat…Il entend des grésillements…Sa chaînes est allumée…Un voix inaudible est présente…Il augmente le son…Un cris strident lui perce les tympans…Ca résonne dans sa tête…Il ne peut l’éteindre…Il panique…Il se déplace…Sur le sol…Des photos…Lui…Chacune comporte une croix de sang…Son rythme cardiaque augmente…Le son dans ses oreilles est encore plus pesant…La pression se fait lourde dans la pièce…Ses fenêtres sont fermés…Il ne peut pas les ouvrir…Rien…Il fait demi-tour…et s’arrête…Troublé…Mal…Affolé…Il cour vers cela…Il est devant cela…Il ne peut plus bouger…Des pas se font percevoir…Ses jambes sont lourdes…Il voit de plus en plus flou…Il sent quelques chose couler le long de ses bras…Sa chemise se tache…Il regarde…Son sang dégouline le long de ses membres…Il en devient fou…Les pas se font plus rapprochent…Toutes lumières ne sont plus…Des flashs…Séparés par un temps précis…Ces bruits sont là…Près de lui… Il respire vite…Son cœur se détruit…Ses oreilles deviennent sourdes…Il voit une forme…Plus rien…Le tout se dessine…Plus rien…Un corps de femme…Plus rien…Une trace de sang…Plus rien…Il ne peut rien faire…Plus rien…Il connaît ses vêtements…Plus rien…Ce visage…Plus rien…Plus de son…Plus rien…Un dernier flash…Le sol jonché de sang…Elle…Aveugle…Sanglante…Noircie…Saignée…Elle lève son bras…Cet Objet…Et hurle une dernière fois…Le noir complet vient hanter ses yeux…
… … …
Il se lève brutalement, posant ses mains sur son visage…Il ressent quelque chose de pas normal…Encore cette atmosphère…Sa chambre semble correct…Rien…Ses murs…Normaux…Ses fenêtres…Normales…Il entend les voitures de dehors rouler…Les voisins…Bref…Plein de bruits normaux…Il se détend…Et sourit…Fermant ses yeux…Il dit…
« Ce n’était qu’un rêve »…
Un léger rire…Puis…
« QUOI ? »
En observant ses mains…Ce sang était là…Sur Elles…Il respire vite…Très vite…Il est sur son lit…Il se tourne…Et vois une forme…
« Mary ? » Dit-il…
Pas de réponse…Rien…Plus Rien…Il touche sa femme…Recouverte des draps du lit…Il la secoue…Enlève les draps…Il sursaute…Il recule…Tombe du lit…Et se colle contre le mur…Ses mains en sang…Sa femme…Mary…Comme dans ce…Cauchemar…Il court et sort de la chambre…Il veut partir…Dans le couloir…Il trébuche…Il regarde sur quoi il est tombé…Ce couteau…Le même…Ce cauchemar…Ce couteau qu’elle tenait…Il se relève rapidement…Il respire difficilement…Il a mal au bras…Il retrousse sa manche…Une piqûre lui a été faite…Il va vers la sortie de son appartement…
« NON ! »
Une porte…La même…
« Comme…dans mon…NON… »
Des Chaînes…Bloquants la porte…Il en prend une…essaye de l’enlever…Mais…Il n’y a pas de cadenas…Une chaîne…Une seule…qui bloque tout…Il croyait en voir plusieurs…Mais…Une seule chaîne…Empêche l’ouverture de la porte…L’œilleton…Ne lui permet pas de voir…Derrière…Plus de poignet…Il recule…Se retourne…Et…De Nulle part…Voit la poignet…Voler à travers le salon…Se cognant et retombant au sol…Il se dirige vers les fenêtres…Coincées…Toutes…Il frappe contre elles…Rien…
« Maintenant…Nous allons jouer…à ton jeu… »
Cette voix…Il se retourne encore…Et……………
… … … …